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Godbout – Racicot / LeBeuf – LaHaye
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1656 - 1728 (72 years)
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Name |
Marie Denise Perrault dite Villedaigre [1, 2, 3, 4, 5] |
Born |
22 Jan 1656 |
Québec |
Gender |
Female |
Baptism |
22 Jan 1656 |
Québec |
Military |
1690 |
Défend le fort familial de Verchères avec bravoure pendant deux jours face aux Iroquois pendant l'absence de son mari |
Military |
22 Oct 1692 |
Sa fille, Marie-Madeleine (âgée de 14 ans ½), accomplit l'acte héroïque qui l'a immortalisée (défense du fort attaqué par les Iroquois) |
Died |
29 Sep 1728 |
Verchères, Qc. |
Buried |
30 Sep 1728 |
Verchères, Qc. |
Person ID |
I12469 |
Godbout |
Last Modified |
18 Apr 2017 |
Father |
Jacques Perrault dit Villedaigre, b. Abt 1629, St-Séverin de Paris, Île-de-France (Seine), France , d. 17 Jan 1703, Québec (Age ~ 74 years) |
Mother |
Michelle Le Flot, b. Abt 1640, France , d. 24 Oct 1710, Montréal, Qc. (Age ~ 70 years) |
Married |
31 Aug 1654 |
Québec |
Family ID |
F6421 |
Group Sheet | Family Chart |
Family |
François Jarret de Verchères, b. 26 Jul 1632, St-Babil de Vigneux, bourg de St-Chef, Vienne, Dauphiné (ar. La Tour du Pin), Isère, France , d. 26 Feb 1700, Verchères, Qc. (Age 67 years) |
Marriage Contract |
7 Sep 1669 |
Notaire Pierre Duquet |
Married |
17 Sep 1669 |
Ste-Famille, Île-d'Orléans, Qc. |
Children |
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Last Modified |
18 Apr 2017 |
Family ID |
F6423 |
Group Sheet | Family Chart |
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Sources |
- [S5] Programme de recherche en démographie historique (PRDH), Université de Montréal.
- [S3] Dictionnaire généalogique des familles canadiennes, Cyprien Tanguay, (Éditions Eusèbe Sénécal, Montréal, 1871-1890), none., Volume 1, pp. 318, 475 & Vol. 4, p. 588.
- [S16] Dictionnaire généalogique des familles du Québec - des origines à 1730, René Jetté, (Les Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1983 & l'édition PRDH, Gaëtan Morin éditeur, 2003), none., 593 & 897.
- [S644] Dictionnaire général du Canada, Louis Le Jeune, (Université d'Ottawa, Canada; Imprimé en France, Firmin-Didot et Cie., Mesnil, Eure, 1931), Tome 2, pp. 771-776.
Dictionnaire général de biographie, histoire, littérature, agriculture, commerce, industrie et des arts, sciences, moeurs, coutumes, institutions politiques et religieuses du Canada. 22 octobre 1692, récit de Madeleine de Verchères (le premier daté 1699 et l'autre rédigé en 1726): Fortifiée de la nouvelle recrue que me donna le canot de Pierre Fontaine dit Bienvenu - époux de Marguerite Anthiaume, veuve d'André Jarret de Beauregard - je commandai de continuer à faire feu sur l'ennemi. Puisque, avec le secours du Ciel, nous avons bien passé la nuit, toute affreuse qu'elle a été, nous en pouvons bien passer d'autres en continuant notre bonne garde, en faisant tirer du canon d'heure en heure, pour avoir du secours de Montréal (qui n'est éloigné que de huit lieues) : je m'aperçus que mon discours avait fait impression sur les esprits. Il n'y eut que Marguerite Anthiaume, femme du sieur Fontaine, qui, extrêmement peureuse comme il est naturel à toutes les femmes parisiennes de nation, demanda à son mari de la conduire dans un autre fort, lui représentant que, si elle avait été assez heureuse pour s'échapper, la première nuit, à la fureur des Sauvages, elle ne devait pas s'attendre au même bonheur, la nuit suivante; que le fort de Verchères ne valait rien et n'avait point d'hommes pour le garder; et que, y demeurer, c'était s'exposer à un danger évident, ou à un esclavage perpétuel, ou à la mort à petit feu. Le mari, voyant qu'elle persistait à vouloir se retirer au fort de Contrecoeur, à la distance de trois heures, lui dit qu'il allait armer un canot d'une bonne voile avec ses deux enfants qui savent canoter et que lui n'abandonnerait jamais le fort Verchères, tant que Mlle Magdelon y sera : c'est ainsi qu'on m'appelait dans mon enfance. Je lui répondis que je n'abandonnerai jamais le fort; que j'aimerai mieux périr que de le livrer aux ennemis; qu'il était d'une conséquence infinie que les Sauvages n'entrassent pas dans aucun fort français; qu'ils jugeraient des autres par celui-ci, s'ils s'en emparaient et qu'une pareille connaissance ne pouvait servir qu'à augmenter leur fierté et leur courage. Le huitième jour, M. de La Monnerie, lieutenant détaché de M. de Callières, arriva la nuit avec 40 hommes.
- [S643] Dictionary of Canadian Biography (DCB/DBC), (University of Toronto Press & Les Presses de l'université Laval, 1966, 1969, 1974, 1979 & 1982), Volume II, p. 295.
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