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Godbout – Racicot / LeBeuf – LaHaye
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1659 - 1699 (40 years)
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Name |
Marie Marguerite Anthiaume [1, 2, 3, 4, 5] |
Born |
4 Oct 1659 |
St-Nicolas-des-Champs, Paris, ÃŽle-de-France (Seine), France |
Gender |
Female |
Baptism |
4 Oct 1659 |
St-Nicolas-des-Champs, Paris, ÃŽle-de-France (Seine), France |
Immigration |
1675 |
Québec, Canada, Nouvelle-France |
Residence |
12 Jan 1676 |
Montréal, Qc. |
Residence |
22 Sep 1691 |
Rue St-Jean-Baptiste (côté est) entre St-Paul et Notre-Dame (Mtl) |
Probate |
12 Apr 1692 |
Inventaire des biens de son mari André Jarret (ct. Bénigne Basset) |
Occupation |
22 Oct 1692 |
Parisienne qui n'a pas la trempe des Canadiennes face aux attaques iroquoises selon Madeleine de Verchères |
Died |
4 Oct 1699 |
L'Île Sainte-Marie, Verchères, Qc. |
Cause: Décédée après son enfantement |
Buried |
5 Oct 1699 |
Varennes, Verchères, Qc. |
Person ID |
I1427 |
Godbout |
Last Modified |
18 Apr 2017 |
Father |
Michel Anthiaume, b. Abt 1610, Paris, ÃŽle-de-France (Seine), France , d. Bef 1676 (Age ~ 65 years) |
Mother |
Marie Dubois, b. Abt 1620, Paris, Île-de-France (Seine), France , d. 4 Oct 1688, Varennes, Verchères, Qc. (Age ~ 68 years) |
Married |
Abt 1640 |
Paris, ÃŽle-de-France (Seine), France |
Family ID |
F721 |
Group Sheet | Family Chart |
Family |
André Jarret de Beauregard, b. 9 Aug 1642, St-Babil de Vigneux, bourg de St-Chef, Vienne, Dauphiné (ar. La Tour du Pin), Isère, France , d. 1692, Verchères, Qc. (Age 49 years) |
Married |
12 Jan 1676 |
Montréal, Qc. |
Marriage Contract |
12 Jan 1676 |
Notaire Bénigne Basset (déposé le 04-13-1676) |
Children |
| 1. Marie Anne Jarret, b. 13 Sep 1681, Verchères, Qc. , d. 30 May 1746, Verchères, Qc. (Age 64 years) |
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Last Modified |
18 Apr 2017 |
Family ID |
F719 |
Group Sheet | Family Chart |
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Sources |
- [S5] Programme de recherche en démographie historique (PRDH), Université de Montréal.
- [S582] Généalogie Godbout, Gabriel Drouin, archiviste, généalogiste, héraldiste et directeur de l'Institut Généalogique Drouin, (4184 rue St-Denis, Montréal, 5 avril 1944).
- [S3] Dictionnaire généalogique des familles canadiennes, Cyprien Tanguay, (Éditions Eusèbe Sénécal, Montréal, 1871-1890), none., Volume 1, p. 318 & Vol. 4, p. 588.
- [S16] Dictionnaire généalogique des familles du Québec - des origines à 1730, René Jetté, (Les Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1983 & l'édition PRDH, Gaëtan Morin éditeur, 2003), none., 593.
- [S644] Dictionnaire général du Canada, Louis Le Jeune, (Université d'Ottawa, Canada; Imprimé en France, Firmin-Didot et Cie., Mesnil, Eure, 1931), Tome 2, p. 774.
Dictionnaire général de biographie, histoire, littérature, agriculture, commerce, industrie et des arts, sciences, moeurs, coutumes, institutions politiques et religieuses du Canada. 22 octobre 1692, récit de Madeleine de Verchères (le premier daté 1699 et l'autre rédigé en 1726): Fortifiée de la nouvelle recrue que me donna le canot de Pierre Fontaine dit Bienvenu - époux de Marguerite Anthiaume, veuve d'André Jarret de Beauregard - je commandai de continuer à faire feu sur l'ennemi. Puisque, avec le secours du Ciel, nous avons bien passé la nuit, toute affreuse qu'elle a été, nous en pouvons bien passer d'autres en continuant notre bonne garde, en faisant tirer du canon d'heure en heure, pour avoir du secours de Montréal (qui n'est éloigné que de huit lieues) : je m'aperçus que mon discours avait fait impression sur les esprits. Il n'y eut que Marguerite Anthiaume, femme du sieur Fontaine, qui, extrêmement peureuse comme il est naturel à toutes les femmes parisiennes de nation, demanda à son mari de la conduire dans un autre fort, lui représentant que, si elle avait été assez heureuse pour s'échapper, la première nuit, à la fureur des Sauvages, elle ne devait pas s'attendre au même bonheur, la nuit suivante; que le fort de Verchères ne valait rien et n'avait point d'hommes pour le garder; et que, y demeurer, c'était s'exposer à un danger évident, ou à un esclavage perpétuel, ou à la mort à petit feu. Le mari, voyant qu'elle persistait à vouloir se retirer au fort de Contrecoeur, à la distance de trois heures, lui dit qu'il allait armer un canot d'une bonne voile avec ses deux enfants qui savent canoter et que lui n'abandonnerait jamais le fort Verchères, tant que Mlle Magdelon y sera : c'est ainsi qu'on m'appelait dans mon enfance. Je lui répondis que je n'abandonnerai jamais le fort; que j'aimerai mieux périr que de le livrer aux ennemis; qu'il était d'une conséquence infinie que les Sauvages n'entrassent pas dans aucun fort français; qu'ils jugeraient des autres par celui-ci, s'ils s'en emparaient et qu'une pareille connaissance ne pouvait servir qu'à augmenter leur fierté et leur courage. Le huitième jour, M. de La Monnerie, lieutenant détaché de M. de Callières, arriva la nuit avec 40 hommes.
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