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Godbout – Racicot / LeBeuf – LaHaye
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1621 - 1645 (23 years)
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Name |
Françoise Marie Jacquelin [1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19] |
Born |
18 Jul 1621 |
Nogent-le-Rotrou, Eure-et-Loir, Perche, France |
Gender |
Female |
Baptism |
18 Jul 1621 |
Nogent-le-Rotrou, Eure-et-Loir, Perche, France |
Occupation |
26 Mar 1640 |
Quitte La Rochelle pour l'Acadie avec Guillaume Desjardins sur "l'Amitié" (250 tx, maître Jacques Jamin) |
Occupation |
7 Oct 1643 |
Jehan Vandre dit la Touche (signait Hans) âgé de 45 ans est engagé à La Rochelle pour 3 ans par Guillaume Desjardins (100 livres dont 23 d'avance) |
Occupation |
14 Oct 1643 |
Arrivée à La Rochelle sur le "Saint-Clément" |
Occupation |
17 Sep 1644 |
Débarque à Boston du navire "Gillyflower" (capitaine John Bayley) qu'elle avait affrété d'Isaac Berkley (Barkeley) en Angleterre (associé des Kir |
Occupation |
17 Sep 1644 |
Elle faisait la traversée avec Roger Williams, fondateur de Providence (Rhode Island) |
Occupation |
11 Dec 1644 |
Affrète trois navires du capitaine John Paris pour la transporter au fort de la rivière Saint-Jean (en présence de Joshua Scottow et d'Edward Gibbo |
Occupation |
29 Dec 1644 |
Arrive au fort Sainte-Marie de la rivière Saint-Jean |
Died |
1645 |
Fort Sainte-Marie, rivière Saint-Jean, Acadie |
Cause: En captivité (empoisonnée par d'Aulnay selon William Crowne) |
Buried |
1645 |
Derrière le fort Sainte-Marie (Portland Point, NB) |
Military |
13 Apr 1645 |
Défend le fort Sainte-Marie sur la rivière Saint-Jean qui est attaqué par Charles de Menou d'Aulnay pendant l'absence de son mari |
Military |
16 Apr 1645 |
Capitule trois jours plus tard (assistera à la pendaison de tous ses hommes sauf deux dont André Bernard) |
Military |
16 Apr 1645 |
Le factionnaire Suisse Jehan Vandre qui était de garde et avait laissé monter les assiégeants à l'assaut sera également épargné |
Occupation |
17 Apr 1645 |
Emprisonnée par Charles de Menou d'Aulnay (décédera trois semaines plus tard) |
Person ID |
I5120 |
Godbout |
Last Modified |
18 Apr 2017 |
Family |
Charles de Saint-Étienne de La Tour, b. 1592, Saint-Just, ar. Épernay, canton d'Anglure (Haute-Marne), Seine et Aube, Champagne, France , d. 1667, Seigneurie du Cap-de-Sable, Acadie (Age 75 years) |
Marriage Contract |
31 Dec 1639 |
Rédigé par les notaires de Beaufort et de Beauvais |
Marriage Contract |
31 Dec 1639 |
Signé rue St. Honoré, Paris, France (Coutume de Paris) |
Marriage Contract |
31 Dec 1639 |
Témoin: François de Gaudart (demi-frère de Charles de La Tour, fils de François et de Marie Guesdon) |
Married |
1640 |
Fort Saint-Louis, Cap-de-Sable, Acadie (Villagedale, Shelburne Co. NS) |
Marriage Info. |
1640 |
Témoigné par le père de Charles avec sa femme et l'épouse de Guillaume Desjardins, Catherine Ferrand |
Marriage Contract |
18 Feb 1640 |
Hélène Lerminier (mère de la mariée) signe la page supplémentaire du contrat au Châtelet de Paris |
Children |
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Last Modified |
18 Apr 2017 |
Family ID |
F2619 |
Group Sheet | Family Chart |
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Sources |
- [S94] Dictionnaire généalogique des familles acadiennes, Stephen A. White, (Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, 1999), 869 & 1433.
- [S119] Histoire et Généalogie des Acadiens, Bona Arsenault, (Les Éditions Leméac, Montréal, © Ottawa, 1978), 1644.
- [S93] Série d'articles, Père Clarence-J. d'Entremont, (Yarmouth Vanguard, Yarmouth, Nouvelle-Écosse, 3 janvier 1989 - 27 novembre 1990), 23 mai 1989 & 13 juin 1989.
Catherine Ferrand, qui fut une des témoins au second mariage de La Tour ; elle était la femme de Guillaume Desjardins, 'intendant', homme de confiance et meilleur ami de La Tour (23 mai 1989). Le mariage eut lieu au Fort St-Louis qui se trouvait aux Buttes de Sable à Villagedale dans le Comté de Shelburne ; le mariage fut officié par les pères Capucins, assistés d'une large audience incluant Claude de La Tour, le père de Charles et sa femme (13 juin 1989).
- [S619] Winthrop's journal: "History of New England", 1630-1649, John Winthrop; Edited by James Kendall Hosmer, (Charles Scribner's Sons, New York, 1908), Volume II, pp. 197, 199, 201-202, 204-209, 225-226, 247 & 256.
17 September 1644: The Lady La Tour arrived here from London in a ship commanded by Captain Bayley. They had been six months from London, having spent their time in trading about Canada. 19 September 1644: The Governor and others of the magistrates met at Boston upon two special occasions; the one was for trial of an action between the Lady La Tour and Captain Bayley for not carrying her, etc., to her own place, and for some injuries done her aboard his ship. The Lady La Tour, being arrived here, commenced her action against Captain Bayley and the merchant, (brother and factor to Alderman Berkley, who freighted the ship,) for not performing the charter party, having spent so much time upon the coast in trading, as they were near six months in coming, and had not carried her to her fort as they ought and might have done: and upon a full hearing in a special court four days, the jury gave her 2,000 pounds. For had they come in any reasonable time, it might have been much more to her advantage in her trade and safety against d'Aulnay: whereas now it was like to occasion her utter ruin: for she knew not how to get home without hiring two or three ships of force. The business caused much trouble and charge to the country, and made some difference between the merchants of Charlestown, (who took part with the merchants and master of the ship,) and the merchants of Boston, who assisted the lady, (some of them being deeply engaged for La Tour,) so as offers were made on both sides for an end between them. 8 December 1644: The parties not agreeing, the lady took the goods (having arrested the captain and merchant of the ship, they were forced to deliver their cargo on shore to free their persons, by which means she laid her execution upon them to the value of 1,110 pounds) and hired three ships which lay in the harbor, belonging to strangers, which cost her near 800 pounds, and set sail for her fort. (Part III of Winthrop's Journal, pp. 208-209, discovered in the tower of the Old South Meeting House in Boston in 1816 and first published by Savage in 1825: 'The lady was forced to give 700 pounds to three ships to carry her home.').
- [S196] NEHGR: New England Historical and Genealogical Register, (New England Historical and Genealogical Society, Boston, Massachusetts), Volume 16 (1862), p. 382; Vol. 140 (1986), p. 104 & Vol. 143 (1989), p. 32.
Plainte déposée au Parlement à Londres en 1644 contre le Massachusetts par William (Alderman) Berkley (Berkeley ou Barkeley) au sujet du jugement de £2.000 obtenu par Françoise-Marie Jacquelin (Sir Henry Vane intervient). 5 May 1645: Petition of William Barkeley, Alderman of the City of London, complaining of the injustice they have received at the hands of John Endecott, Governor, Steven Winthrop, Recorder, and divers other magistrates of Boston, New England, with reference to the ship 'Gilly Flower', freighted by the petitioners and intended to sail to the River of St John and other places in America but compelled to put into Boston (Calendar of the American Papers in the House of Lords Record Office).
- [S37] Charles de Saint-Étienne de La Tour, Gouverneur, Lieutenant-Général en Acadie, et son temps, 1593-1666, L'abbé Azarie Couillard-Després, (L'Imprimerie d'Arthabaska Incorporée, Arthabaska, Québec, 1930), 258, 289, 310-317, 352, 355-356, 360-361, 364-379 & 381.
L'attestation des Capucins dit clairement 'qu'elle (Françoise-Marie Jacquelin) demeura enfermé trois semaines, pendant lequel temps elle tomba malade de rage et mourut.' William Crowne dira plus tard, en 1668, qu'on croyait généralement que l'héroïne du fort Saint-Jean 'fut empoisonnée' par d'Aulnay. Nous aurions ainsi une explication fort plausible de la maladie violente qui emporta l'infortunée prisonnière (p. 376).
- [S186] Charles de Saint-Étienne de La Tour, Gouverneur en Acadie, 1593-1666, au tribunal de l'histoire, L'abbé Azarie Couillard-Després et Louis Riboulet, (Le Courrier de St-Hyacinthe, Saint-Hyacinthe, 1932), 18, 28-29, 54-55, 74, 76-77 & 81-83.
Ces lignes prouvent ce qu'écrivait Crowne: 'D'Aulnay, envieux des possessions si vastes de La Tour, résolut de s'en emparer. N'y pouvant parvenir par la subtilité, il employa la force ouverte..' Le même homme accuse d'Aulnay d'avoir 'empoisonné' madame de La Tour. De son côté, Temple fait l'écho de cette accusation.
- [S115] Voyages du sieur de Champlain, ou Journal Ès Découvertes de la Nouvelle France, Samuel de Champlain, (Tome Second, Paris, imprimé aux frais du gouvernement, août, 1830), 269-271.
Lewis Kirke remit les clefs de Québec (l'habitation) à Jean le Baillif (John Bayley) le 21 juillet 1629 : 's'estant volontairement donné aux Anglois pour les servir et aider à nous ruiner, comme perfide à son Roy et à sa patrie, avec trois autres que j'avois autrefois mené en nos voyages, il y avoit plus de quinze à seize ans, entre autres l'un appelé Estienne Bruslé, de Champigny, truchement des Hurons, le second Nicolas Marsolet de Rouen, truchement des Montaignais, le troisième de Paris, appelé Pierre Raye, charon de son mestier, l'un des plus perfides traistres et meschants qui fust en la bande. Ledit Baillif estoit venu autrefois en ces lieux avec ledit de Caen, qui l'avoit fait un de ses commis, l'ayant chassé pour estre grandement vicieux. Cestui-ci entre au magazin, se saisit de tout ce qui estoit dedans, et de trois mille cinq cents à quatre mille castors, qui appartenoient au sieur de Caen, comme de toutes les autres commoditez qui estoient en l'habitation pour servir à icelle.' (Français d'Amiens qui avait accompagné Champlain à Québec en 1622).
- [S253] Pages d'histoire du Canada, Benjamin Sulte, (Granger Frères, 1699 rue Notre-Dame, Montréal, 1891), 148.
Le Baillif (John Bayley), natif d'Amiens, arrivé (à Québec) en 1622 en qualité de sous-commis et chassé par de Caen 'pour être grandement vicieux;' il se donna aux Kertk, qui en firent leur commis et lui confièrent les clefs du magasin des Français, qu'il avait eu la précaution de se faire remettre afin de se venger de de Caen.
- [S40] Description géographique et historique des costes de l'Amérique septentrionale avec l'histoire naturelle du païs, Nicolas Denys, (Claude Barbin, au Palais, sur le Perron de la sainte Chapelle, Paris, 1672), 38-40.
- [S477] Acte de vente entre Pierre Sonic et noble homme Emmanuel Le Borgne marchand banquier, Fonds des Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle, France, (Archives coloniales - Série Minutes Teuleron, 19 octobre 1645, La Rochelle), MG6-A2, N° F-490, vol. 1636-1679, 2 p.
Le capitaine Sonic (ou Saulny) 'déclara, le 8 novembre 1645, qu'il demeura à l'entrée de la rivière Saint-Jean depuis le 15 mars jusqu'au jour de Pâques, qui tombait le 16 avril, jour où fut pris le fort.' (Également Azarie Couillard-Després, p. 370).
- [S606] Histoire du Canada, huitième édition, revue et augmentée par Hector Garneau, François-Xavier Garneau, (Éditions de l'Arbre, Montréal, 1944), Tome II, Livre troisième, chapitre 2, pp. 95-96 & 99.
Mme de La Tour se distingua alors par son courage ; elle communiqua à la garnison, composée de quarante-cinq hommes seulement, l'ardeur qui l'animait elle-même. Malgré une vigoureuse résistance, [durant trois jours, les assiégés, accablés par le nombre, durent se rendre. Cependant douze des soldats de d'Aulnay furent tués et vingt succombèrent à leurs blessures. Mme de La Tour, son fils, sa femme de chambre et une autre femme (Marie-Andrée Guyon, l'épouse d'André Bernard) eurent la vie sauve]. 'De dépit et de rage Mme de La Tour tomba malade' et mourut trois semaines plus tard.
- [S644] Dictionnaire général du Canada, Louis Le Jeune, (Université d'Ottawa, Canada; Imprimé en France, Firmin-Didot et Cie., Mesnil, Eure, 1931), Tome 2, pp. 95-96.
Dictionnaire général de biographie, histoire, littérature, agriculture, commerce, industrie et des arts, sciences, moeurs, coutumes, institutions politiques et religieuses du Canada.
- [S643] Dictionary of Canadian Biography (DCB/DBC), (University of Toronto Press & Les Presses de l'université Laval, 1966, 1969, 1974, 1979 & 1982), Volume I, pp. 383 & 594-595.
It is said that a Swiss mercenary at the fort - Hans Vaner (or Vannier) - allowed this (d'Aulnay's) land force to creep up to the walls of the fortification while its defenders were resting and holding Easter service. Relatively unbiased accounts, such as that of Nicolas Denys, agree in substance. We are told that, once in possession of the fort, d'Aulnay went back on his word, disregarded the terms of capitulation, and ordered the arrest of the La Tour garrison. A gallows was erected at once and all the soldiers captured at Fort La Tour hanged, except for one man - probably André Bernard - who agreed to be the executioner of his comrades. Madame de La Tour was forced to watch the hangings with a rope around her own neck. She herself died there three weeks later. Également History of Penobscot County, Maine (multiple compilers), Williams, Chase & Co., Cleveland, Ohio, 1882 (3 January), p. 60.
- [S586] A History of Nova Scotia, or Acadie, Beamish Murdoch, Esq., Q. C., (James Barnes, Halifax, N. S., 1865-1866), Volume I, pp. 100, 102, 105-106 & 110-111.
Latour's wife is said to have been considered by Boston authorities, as justly esteemed, for her sound Protestant sentiments and excellent virtues. Ferland informs us (v. I., p. 348 & s.) that Charles de la Tour was a catholic, although almost all the persons in his employment were protestants.
- [S563] Nova Scotia's Massachusetts, 1630 to 1784, George A. Rawlwyk, (McGill-Queen's University Press, Montreal and London, 1973), 13.
- [S561] De Charles de Bourbon à Charles de La Tour, F. R. Perron, (Les Amitiés acadiennes, N° 94, 2000), 11-12.
- [S562] Généalogie sommaire de la famille de Françoise Jacquelin, épouse de Charles de Saint-Étienne de La Tour, Jean-Marie Germe, (La Gazette de l'Acadie, 2001), 36-37.
- [S560] Fortune & La Tour, The Civil War in Acadia, M.A. MacDonald, (Nimbus Publishing, Halifax, NS, 2000).
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