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Godbout – Racicot / LeBeuf – LaHaye
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Abt 1572 - Aft 1640 (~ 69 years)
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Name |
Dame d'Honneur Écossaise [1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11] |
Born |
Abt 1572 |
Gender |
Female |
Occupation |
Possiblement une parente ou la soeur de Sir William Alexander (père) |
Occupation |
Scottish lady of high station |
Occupation |
1629 |
Dame d'Honneur d'Henriette de France, soeur de Louis XIII et Reine d'Angleterre |
Occupation |
1640 |
Témoin avec Claude au mariage de son fils Charles avec Françoise-Marie Jacquelin |
Died |
Aft 1640 |
Person ID |
I6000 |
Godbout |
Last Modified |
18 Apr 2017 |
Family |
Claude de Saint-Étienne de La Tour, b. Abt 1570, Saint-Just, ar. Épernay, canton d'Anglure (Haute-Marne), Seine et Aube, Champagne, France , d. 1643, Sa résidence au Cap-de-Sable, Acadie (Age ~ 73 years) |
Married |
1629 |
Londres, Angleterre |
Last Modified |
18 Apr 2017 |
Family ID |
F3083 |
Group Sheet | Family Chart |
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Sources |
- [S644] Dictionnaire général du Canada, Louis Le Jeune, (Université d'Ottawa, Canada; Imprimé en France, Firmin-Didot et Cie., Mesnil, Eure, 1931), Tome 2, p. 94.
Dictionnaire général de biographie, histoire, littérature, agriculture, commerce, industrie et des arts, sciences, moeurs, coutumes, institutions politiques et religieuses du Canada.
- [S94] Dictionnaire généalogique des familles acadiennes, Stephen A. White, (Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, 1999), 1432.
Également: Jean de Poutrincourt, fondateur de Port-Royal en Acadie, Vice-Roi du Canada, 1557-1615, Adrien Huguet, Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, Amiens au Siège de la Société Musée de Picardie, A. Picard, Libraire-Éditeur, 82 rue Bonaparte, Paris, 1932, Tome 44, p. 489.
- [S37] Charles de Saint-Étienne de La Tour, Gouverneur, Lieutenant-Général en Acadie, et son temps, 1593-1666, L'abbé Azarie Couillard-Després, (L'Imprimerie d'Arthabaska Incorporée, Arthabaska, Québec, 1930), 37, 163 & 172-176.
En 1697, dans un mémoire qu'ils adressent au roi de France, les enfants de Charles de La Tour rappellent les circonstances de l'exploit accompli par leur père qui eut à lutter contre le sien pour rester fidèle à la France. 'Étant en Angleterre, disent-ils, le roi Charles I, qui connaissait le mérite de cet officier (Claude de Saint-Étienne) voulut le mettre dans ses desseins. Comme il était veuf, il lui fit épouser une dame d'Honneur de la reine Henriette de France ; il le fit en même temps chevalier de l'ordre de la Jarretière (aucune documentation retrouvée à cet effet dans CP), et l'obligea, pour le prix de ses grâces, de s'embarquer sur deux vaisseaux de guerre pour aller en Acadie afin d'engager le sieur de La Tour son fils à mettre sous son obéissance un fort considérable que le sieur de La Tour avait construit dans le pays du Cap de Sable. Quelque répugnance qu'eût le sieur de Saint-Étienne à exécuter ces ordres, les sollicitations d'une femme et des motifs de reconnaissance le forcèrent à manquer à son devoir. Dès qu'il fut à la vue de ce fort, il mit pied à terre ; il fut trouver son fils pour l'obliger à remettre ce fort entre les mains du Roy d'Angleterre. Il lui offrit de la part de ce Prince ce qui pouvait le plus flatter, l'Ordre de la Jarretière, une commission pour commander et d'autres grandes récompenses ; mais ces avantages ny les prières, ny l'autorité d'un père, ne furent capables de tenter un instant sa fidélité. Il résista à ce que la fortune a de plus brillant et aux sentiments de la nature. La force ouverte ayant succédé aux prières et aux menaces, son courage rendit inutiles toutes les attaques des Anglais qui furent obligés de se retirer.' Les Commissaires français confirment cet acte d'héroïsme : 'Les Anglais ne furent pas heureux dans l'entreprise qu'ils formèrent contre le fort Louis, au Cap de Sable, en Acadie. Le sieur de La Tour y commandait ; le sieur de La Tour père, pris par les Kirke en 1628, ainsi qu'on l'a rapporté... et envoyé en Angleterre, où il avait contracté des alliances contraires à son devoir, avait offert aux Anglais de mettre l'Acadie sous leur puissance. Il repassa l'année suivante vraisemblablement avec les navires dont on a parlé, mais ils ne purent prendre le fort où il commandait.' 'Jamais les Anglais ne purent s'emparer du fort du Cap de Sable où commandait le sieur de La Tour fils, disent les Commissaires du Roi (pp. 175-176).' Nicolas Denys : 'Environ l'an 1635, je passai par là ; je fus voir le jeune de La Tour qui me reçut très bien et qui me permit de voir son père en son logement ; ce que je fis. Il (Claude de La Tour) me reçut bien et m'obligea de dîner avec luy et sa femme ; ils étaient fort proprement meublés ; dans le temps que j'y étais, il y arriva un P. Récollet, à qui la femme témoigna la joie qu'elle avait de me voir, ensuite je me rendis avec le Récollet qui me fit le récit de son jardin et me convia de l'aller voir, ce que j'acceptai ; j'étais curieux de voir tout et d'observer ce qui s'offrait digne de remarque.' (p. 274).
- [S186] Charles de Saint-Étienne de La Tour, Gouverneur en Acadie, 1593-1666, au tribunal de l'histoire, L'abbé Azarie Couillard-Després et Louis Riboulet, (Le Courrier de St-Hyacinthe, Saint-Hyacinthe, 1932), 69.
- [S40] Description géographique et historique des costes de l'Amérique septentrionale avec l'histoire naturelle du païs, Nicolas Denys, (Claude Barbin, au Palais, sur le Perron de la sainte Chapelle, Paris, 1672), 68-81.
- [S606] Histoire du Canada, huitième édition, revue et augmentée par Hector Garneau, François-Xavier Garneau, (Éditions de l'Arbre, Montréal, 1944), Tome I, Livre premier, chapitre 3, pp. 190-191 & 193.
Claude de La Tour (Turgis de Saint-Étienne, seigneur, possesseur d'une certaine fortune) n'osa reparaître ni en Angleterre, ni en France, où sa conduite coupable ne pouvait être jugée que comme elle le méritait. Il resta en Acadie avec sa femme, qui ne voulut pas l'abandonner dans ses malheurs. Son fils eut pitié de lui. Il lui fit bâtir, dans le voisinage du fort, sur le bord de la mer, une maison où il passa quelques années. C'est là que l'auteur de la 'Description des Costes de l'Amérique septentrionale', Nicolas Denys, le visita en 1635.
- [S643] Dictionary of Canadian Biography (DCB/DBC), (University of Toronto Press & Les Presses de l'université Laval, 1966, 1969, 1974, 1979 & 1982), Volume I, pp. 53 & 611.
- [S586] A History of Nova Scotia, or Acadie, Beamish Murdoch, Esq., Q. C., (James Barnes, Halifax, N. S., 1865-1866), Volume I, pp. 74-77.
He (Charlevoix) says Claude de la Tour, while in London, married a maid of honor of the Queen of England, Henrietta Maria. Ferland conjectures that the lady may have been a near relation of Sir Wm. Alexander.
- [S757] Yarmouth, Nova Scotia: A sequel to Campbell's History, George Stanley Brown and John Roy Campbell, (Rand Avery Company, Boston, 1888), 111-112 & Appendix K, p. 450.
Said to have been a relative of Sir William Alexander, and one of the maids of honor to the English Queen.
- [S664] Du nouveau sur les La Tour, Robert Le Blant, (Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, Montréal), Volume XI, N° 1 & 2, 45e et 46e livraisons, (janvier et avril 1960), pp. 21-23.
- [S93] Série d'articles, Père Clarence-J. d'Entremont, (Yarmouth Vanguard, Yarmouth, Nouvelle-Écosse, 3 janvier 1989 - 27 novembre 1990), 13 juin 1989 & 18 septembre 1990.
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